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Le Blog de la Culture

Le Blog de la culture doit présenter ce qui me plait ou déplaît dans la société, avec une préférence pour l'art en général. Film, Musique, Série, Recette, Livre, Art pictural ou architectural...

'Petit' coup de gueule du jour

Il fut un temps où je voulais devenir journaliste. Offrir aux gens la possibilité de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent était une obsession. De même qu’aujourd’hui, je tente de le faire à travers mes articles. Il est vrai qu’à part la culture en général, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’intéresser à autre chose.

Voilà chose faite aujourd’hui. Il y a peu de temps, un attentat touchait la France, ou du moins, une maison d’édition : Charlie Hebdo. Il y a moins d’une semaine, nouvelle terreur, cette fois ci, au niveau mondial : un séisme au Népal. Deux faits, deux sujets de grande ampleur. Je ne chercherais pas à les expliquer ou les décrypter, ce n’est pas mon but, et je pense qu’il vous suffit de cliquer sur un lien pour en avoir toutes les clés. Ce que je démontrerais aujourd’hui, c’est la relation berger/moutons (j’adore les moutons pour ceux qui ont lu le dernier article…) qui se retrouve entre les journalistes et le commun des mortels.

Je m’explique : le but du journaliste et de sa maison d’édition est de faire du buzz, c'est-à-dire, de l’argent par l’information. Cela reste une entreprise. Il faut donc se méfier de ces informations. Quelques professionnels de l’information se félicitent même (je ne citerais pas de nom, à vous de chercher, ;) ), de l’augmentation de l’audimat durant le mois de Janvier. Autant dire que c’est crétin de croire que les gens se sont vraiment intéressé aux chaines d’information grâce à leur publicité, il suffit juste d’un événement qui touche tout le monde, et ici, les attentats de Charlie Hebdo, pour que les chaîne spécialisée se retrouve envahie de nouveaux spectateurs.

Cette méfiance demandée est vraiment prioritaire, puisque les journalistes traitent l’information selon un seul point de vue, dans le but de faire réagir la population dans leur sens. Or, je trouve que la réflexion est plus encore nécessaire.

Prenons l’exemple de Charlie Hebdo. D’un évènement tragique nait un mouvement « Je suis Charlie », mouvement pour la liberté, pour la paix et pour la France. Comment sommes-nous arrivé d’un attentat (enfin, mot vaste qui signifie normalement atteinte à une population, ici, la France n’était pas visé mais seulement une entreprise d’édition prônant la liberté d’expression) à un mouvement globale de patriotisme ? Grâce aux journalistes. Ils ont su, par une sorte de manipulation, entrainer des gens qui n’avaient jamais lu le journal, à se mobiliser au nom de ses dessinateurs pour une cause bien plus grande. Parce que pour ceux qui se sont maintenant renseigné, et je mettrais le lien, Charlie Hebdo n’a jamais prôné la liberté, le patriotisme et la paix. Sa seule volonté était d’utiliser la liberté d’expression dans sa globalité, jusqu’à la limite de la bienséance. Nous devons nous rappeler des mobilisations au Moyen-Orient contre un dessin de Mahomet. C’était Charlie Hebdo. La encore, nouvelle question : où se trouve la limite de la liberté d’expression ? Bref, les journalistes ne sont pas les seuls coupables dans cet endoctrinement, si je ne compte pas les moutons qui sont disposés à faire ce qu’on leur demande sans réfléchir. L’Etat en a aussi tiré son épingle du jeu. Un attentat autorise les lois qui auraient semblées louches sans l’évènement : des lois qui suppriment les droits de l’homme quand le suspect est désigné terroriste, etc. Même les policiers ont droit à leur ovation –surtout qu’ils en avaient besoin.

Je réagis aujourd’hui à cause de l’information autour du séisme au Népal. Je suis d’accord sur le fait que cette information est plus importante que les autres et qu’elle mérite plus de place. Cependant, les informations doivent être utile et non pas sentimentales comme elles le sont les ¾ du temps. Avoir l’avis des familles françaises qui ont perdu un proches ou qui l’ont retrouvé, cela m’agace. Ces personnes auraient préféré être seules plutôt que de se voir assaillies par des journalistes. Dans la même idée, nous imaginons très bien les dégâts physiques que peuvent causer des tremblements de terre, pas besoin de les voir.

Autre petit énervement : le besoin irrémédiable des journalistes de compter les français dans les attentats, les accidents, les catastrophes en tout genre. Certes, je comprends le besoin des français à se renseigner sur des gens qu’ils connaissent, mais cela n’a pas besoin de passer par le public. Nous avons la chance d’avoir une ambassade, qui contact les proches, à eux de faire le lien. Ce qui devrait intéresser les gens, c’est le nombre global de victimes, les dégâts financiers, une étude objective de l’évènement, et pas l’étude d’une catastrophe franco-française qui se passe de l’autre côté du globe.

Bref, regarder les informations à la tv m’insupporte. J’espère la même chose pour vous aussi désormais.

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