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Le Blog de la Culture

Le Blog de la culture doit présenter ce qui me plait ou déplaît dans la société, avec une préférence pour l'art en général. Film, Musique, Série, Recette, Livre, Art pictural ou architectural...

Pensées...

Pensées...

Imaginez la plus belle chose au monde. Que voyez-vous ? Certains me dirons leurs filles ou fils ; d’autres des diamants ou bijoux, ou même un animal ou un objet vraiment important sentimentalement.

Pour moi, il n’existe rien de plus beau que la nature. Je pourrais rester des heures et des heures, allongée sous un arbre à contempler l’ensemble de ses branches, chaque morceau de bois, chaque bouture et chaque feuille, volant dans le vent, suivant les rayons du soleil afin qu’il leurs donne l’éclat doré qu’elles adorent adopter quand celui-ci vient à se coucher.

L’arbre, quel qu’il soit, reste magnifique, splendide, mais seulement grâce au soleil. Et pourtant, la lumière qu’il procure n’est qu’un objet rendant son lustre à ce tronc, ses branches et la multitude de fleurs et de feuilles. De tous les arbres, le cerisier est sans doute le plus beau. Fragile face au vent, fragile face à la pluie ou aux éléments, il n’en reste pas moins d’une beauté sans pareil quand il se pare de ses atours au début de mois de mai. En quelques jours, l’arbre qui se protégeait de l’hiver, fait éclore des feuilles solides et d’un vert gras qui pourtant s’effacent à l’éclosion de petites pétales, délicates et blanches ou roses. En moins d’une semaine, cet arbre nous montre la force de la nature en devenant majoritairement blanc. Mais cette beauté n’est pas définitive, et disparait bien vite. Tout d’un coup, alors que l’arbre était magnifique, c’est le ciel qui le devient. Le vent aide alors toutes ces pétales à s’envoler dans une danse magnifique, comme si le vent avait besoin que l’on voit de nos propres yeux sa beauté.

Quoi de plus beau que de savourer un instant, même infime à regarder la terre, le ciel et la faune vivre, respirer et communiquer.

Je me rappelle ces soirs, durant mes étés sur les plages. Je pouvais passer tellement de temps à regarder la mer du haut d’un rocher avec un peu de musique dans les oreilles. Le coucher de soleil n’était qu’une partie de la beauté des lieux. Son reflet sur la mer, tremblotante, ou mécontente, son reflet sur les rochers, ou le mica brille. Son reflet sur la lune qui nous offre une lumière pâle qui rend toutes les pensées plus apaisée.

Pendant longtemps, j’ai couru, couru après mon destin, après mes rêves, après une vie que je voyais à ma portée sans jamais la toucher. Une vie qu’il faut construire. Comme de nombreuses personnes, j’ai couru après le temps, entre le travail, les cours, les amis, l’amour. Trop de choses et si peu de temps. Et durant tout ce temps, la seule chose qui nous fait tenir bon, c’est l’idée que ce que l’on fait est juste, ou normal, ou obligée.

Mais pourquoi nous obligerions-nous à faire des choses que nous ne souhaitons pas. Chaque matin, on se lève, on va au travail, on rentre, et on profite de nos week-end pour sortir. Comment peut-il y avoir assez de place pour toutes nos envies, nos désirs dans ce plan si bien ficelé. Beaucoup se lève le matin, partent travailler et rentre chez eux, pour retrouver une personne qu’ils ne voient même plus tellement le temps leur manque pour apprécier ces petites choses de la vie qu’ils adoraient avant.

Quelqu’un m’a dit un jour que l’on ne pouvait pas faire en sorte que notre vie ait un équilibre stable si l’on ne donnait pas une priorité au bonheur. Le travail n’est pas le plus important dans la vie. Les amis et la famille, ainsi que l’amour le sont. Ils sont un tout, et sans eux, je ne serais pas où je suis en ce moment.

Et si cet été, nous nous tournions vers la nature. Au lieu de regarder la télé, lisons un livre sous un arbre, et observons la vie qu’il protège, entre les chapitres. Au lieu de manger à table, installons-nous dehors, dans l’herbe, et sentons cette mousse sous nos pieds et nos mains.

Il est temps que nous arrêtions de courir et que nous prenions tous cette pause que nous méritons, une pause pour le corps mais surtout pour l’esprit.

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